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Vos émotions vous contrôlent-elles ? Le prix à payer quand on ne les écoute pas

Dernière mise à jour : 2 déc.

Dans le tourbillon de nos vies, souvent si rapide et exigeante, entre les rendez-vous, le travail et les attentes de toutes sortes, il est facile de se laisser emporter. On finit parfois par oublier de prendre le temps d'écouter ce qui se passe ... en dedans de nous. Pourtant, sous la surface de nos actions et de nos pensées, un monde rempli d'émotions cherche constamment à nous parler.

Du petit frisson d'excitation qui annonce un nouveau projet, à l'impatience ressentie dans un bouchon de circulation sur nos autoroutes, en passant par la petite déception d'un imprévu qui nous chamboule, nos émotions sont des signaux constants. Elles sont le langage de notre corps et de notre esprit, de précieux messagers qui nous informent sur nos besoins profonds, nos valeurs, nos limites et notre façon de vivre le monde.

Mais combien d'entre nous s'arrêtent vraiment pour capter ce que ces émotions tentent de nous dire ?


Combien choisissent de les comprendre plutôt que de les ignorer, de les fuir ou de les repousser loin ?


Ces fonctionnements non conscientisés qui nous jouent des tour

La tentation est grande de balayer les émotions qui dérangent sous le tapis. La tristesse, la colère, la peur... on les voit souvent comme des faiblesses, des obstacles à notre efficacité ou à l'image de "personne forte" que l'on essaie de projeter dans notre société. Pour les éviter, on développe alors des stratégies qui, à la longue, finissent par nous nuire :


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Le Refoulement

C'est sans doute le plus profond et le moins conscient. On repousse activement l'émotion et les souvenirs qui y sont liés loin de notre esprit. L'émotion ne disparaît pas ; elle est juste mise de côté, agissant en sourdine et pouvant ressurgir sous d'autres formes, parfois inattendues, affectant notre quotidien sans que l'on en comprenne la source.


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Le Jugement

Au lieu de ressentir une émotion inconfortable (comme la culpabilité, la honte ou l'anxiété), on porte un jugement, souvent très dur, sur nous-mêmes ou sur les autres. C'est une manière de détourner l'attention de notre propre malaise en désignant ce qui est "mal" ou "inacceptable", une critique qui peut s'avérer destructrice.



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La Rationalisation

On construit des explications logiques et raisonnables pour des comportements ou des émotions qui sont, au fond, guidés par des motivations moins rationnelles. On analyse tout, on minimise les faits pour éviter de plonger dans le ressenti véritable, comme si notre tête pouvait toujours contrôler ce que notre cœur ressent.



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L'Évitement

Plutôt que de faire face à une situation, une pensée ou une personne qui génère une émotion désagréable (peur, anxiété), on s'en éloigne délibérément. Cela peut se traduire par un isolement social, de la procrastination, ou le refus d'aborder certains sujets sensibles, créant des bulles de confort qui, en réalité, deviennent des prisons.


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La Fuite

Un peu comme l'évitement, mais souvent plus active, elle consiste à s'échapper, physiquement ou mentalement, de la source de l'émotion. Ça peut prendre la forme de changements constants d'activités, de surconsommation (nourriture, écrans, substances, voyages, etc.), ou d'un besoin incessant de distraction pour ne pas avoir à ressentir.



Ces façons de faire, même si elles procurent un court répit, nous coupent de notre vérité intérieure. À long terme, elles créent un réservoir grandissant de sentiments désagréables qui n'ont jamais été vraiment gérés : de l'anxiété, un vide, un sentiment de déconnexion de soi et des autres, une fatigue qui ne passe pas, une certaine irritabilité, et parfois même une dépression qui s'installe discrètement. La "facture émotionnelle" finit toujours par arriver, et son prix peut être salé.


Les coûts invisibles de la négligence émotionnelle

Ne pas tenir compte du langage de nos émotions a des conséquences profondes, qui se répercutent sur notre santé, nos relations et notre épanouissement personnel.

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Sur la santé mentale

Un flot constant d'émotions non gérées peut entraîner un stress chronique, de l'anxiété généralisée, des troubles du sommeil, et des épisodes dépressifs. Notre système est alors en état d'alerte permanent, épuisé de se battre contre lui-même.

Sur la santé physique

Le lien entre nos émotions et notre corps est évident. Migraines, problèmes digestifs, tensions musculaires persistantes, une fatigue inexpliquée... ce sont autant de signaux que notre corps envoie quand nos émotions ne sont pas reconnues et libérées. C'est le corps qui crie ce que la bouche tait.

Sur nos relations

La difficulté à identifier et à exprimer nos propres émotions rend la communication avec les autres difficile. Cela peut engendrer des malentendus, des frustrations, une incapacité à bâtir des liens profonds et authentiques, et un sentiment de solitude même quand on est entouré de nos proches. On se sent alors seul au milieu de la foule.

Sur notre authenticité et nos choix

En se coupant de nos émotions, on se coupe d'une partie essentielle de qui on est. Nos décisions risquent alors d'être moins alignées avec nos valeurs profondes, nous laissant avec un sentiment de vide ou l'impression de ne pas être à notre juste place dans notre propre vie.



Les premiers pas vers une meilleure gestion de ses émotions

Alors, comment changer de cap et renouer avec notre intelligence émotionnelle ?

  1. Identifier l'émotion : Prenez un instant pour nommer ce que vous ressentez. Est-ce de la joie, de la tristesse, de la colère, de la peur, de la surprise, du dégoût ? Essayez d'être plus précis si possible (ex: lassitude plutôt que tristesse, agacement plutôt que colère).

  2. L'accueillir sans jugement : Il faut se rappeler qu'il n'y a pas d'émotions "bonnes" ou "mauvaises" en soi. Elles sont toutes valides et porteuses d'informations. Prenez le temps de la sentir dans votre corps. Où se manifeste-t-elle ? Est-ce une tension, une sensation de chaleur, une légèreté ?

  3. Comprendre son message : Chaque émotion est un indicateur d'un besoin satisfait ou non, d'une limite respectée ou dépassée, d'un désir ou d'une insatisfaction. Posez-vous la question : "Qu'est-ce que cette émotion essaie de me dire ?"

  4. Exprimer sainement : Une fois reconnue, l'émotion peut être exprimée de manière constructive : en en parlant à une personne de confiance, en écrivant dans un journal personnel, ou à travers une activité physique ou créative.



L'écoute de soi comme fondement du bien-être


Gérer nos émotions, ce n'est pas inné ; c'est un apprentissage continu. Les bénéfices de cette démarche sont inestimables : une meilleure compréhension de soi, une résilience accrue et des relations plus épanouissantes.


Prenez un instant pour vous interroger : Quelle émotion vous habite le plus en ce moment ? Est-ce le stress, l'anxiété ou une frustration qui n'arrive pas à s'exprimer ?



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Fatigué de tout porter seul ?

C'est vrai, nous avons tous des "angles morts", ces moments où tout semble embrouillé et où la clarté nous échappe. Si vous êtes dans cette zone grise, il y a beaucoup de courage à reconnaître que l'on ne voit plus très clair. Je suis là pour vous accompagner dans un espace sécurisant, humain et sans jugement pour que vous puissiez retrouver vos ressources intérieures afin d'atteindre vos objectifs. Si vous sentez que c'est le moment d'allumer la lumière sur ce qui vous bloque, ce sera un plaisir pour moi de vous accompagner.



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